Suis-je maître de mon destin ? (Exode 1 et 14)
Un des Pharaon avait de fiers soldats qui exécutaient sa volonté.
Son armée, l’une des plus puissantes, terrorisait toute la contrée.
Sa richesse, constituée de l’or pillé chez les nations environnantes,
Garantissait aux soldats un salaire confortable et une vie opulente.
« Allez, dit-il ; Ces esclaves nous vaincront s’il advient l’adversité.
Visitez Gossen, prenez tout enfant mâle, dans mon Nil, qu’ils soient jetés.
Ils disent qu’il leur naîtra un libérateur plus puissant que nos héros !
Leurs vieux prophétisent que ce bébé sera un des fils du Dieu Très Haut.
Laissez vivre les filles, pour la procréation, elles nous seront utiles.
Je réaliserai une fusion de races et nous aurons des soldats invincibles.
C’est ce que j’ordonne : Que cela soit écrit et accompli avec fermeté » !
Suite au décret, des cris d’angoisse déchiraient les familles endeuillées.
Chaque jour, des hommes armés jusqu’aux dents entraient dans les foyers,
Emportaient les bébés arrachés du sein de leurs mères restées délirantes.
Leurs cris se perdaient dans des hurlements sauvages et menaçants.
Les conversations militaires exaltaient la joie que procure l’exclusion.
En l’honneur du génocide, les verres trinquaient à la gloire de Pharaon.
Tous se réjouissaient de savoir que cette radiation serait profitable,
Rappelant aux esclaves que leur filles seront données aux notables.
Seulement, le Dieu qui veille sur sa Sainte Parole, a dit à Noé :
« Celui qui verse le sang de l’homme, par l’homme son sang sera versé ;
Car Dieu a fait l’homme à son image »... Loi immuable de réciprocité. ( Gen 9 : 5-6)
La mesure utilisée pour vos subordonnés fixera votre funeste destinée.
Par un bébé mâle qui a été repêché, est venue la vengeance de la justice.
Après avoir écrasé la fière nation par les sept plaies apocalyptiques,
Leur gloire fut empestée par l’émanation des cadavres putréfiés,
Et par la mort du premier né des Egyptiens qui noyaient les bébés.
Puis, Moïse, par son bâton, a ouvert à l‘armée une route au fond de la mer,
Où le choix de leur destin s’accomplirait sur la totalité des militaires ;
Car leurs œuvres criminelles réclamaient pour tous une fin par noyade.
Nul n’échappe à cette loi d’Alliance publiée dans un décret immuable.
Certains des guerriers portaient des boucliers d’argent, décorés d’or ;
Leurs chars luxueux étaient chargés de chaînes pour le corps à corps.
Ils n’avaient pas tous participé à la radiation des enfants hébreux,
Mais, avaient tous trinqués à la gloire de Pharaon, leur terrestre dieu,
Poussant des éclats de rire aux rapports décrivant la détresse des familles.
Aujourd’hui, notre destin est-il entre nos mains ? (Ap 13 : 9-10)
Dieu a dit qu’il est réciproque à la nature des ordres que nous exécutons,
Et déterminé par le Tout Puissant qui rendra à chacun selon ses œuvres.
Chaque parole, chaque approbation, chaque exclusion est une semence,
Elle portera un fruit selon sa nature, d’après ce que dit la sainte Alliance.
Un tiers des anges, des myriades qui excellent en puissance et intelligence,
Ont exécuté des ordres qui semblaient avantageux et pleins de jouissance,
Mais la terre jadis paradis, est un enfer où s’interdit même la naissance.
La vie, le bien et le droit sont cruellement sacrifiés sur l’autel des finances. (1 Tim 6 : 9-10)
Bientôt l’avenir parlera aux salariés qui exécutent de cruelles sentences.
Dieu dit : Je veille sur ma Parole, afin de l’exécuter, selon la sainte Alliance.
Puisque mille ans est aussi infime qu’un jour, faisons preuve de patience,
Nos larmes, nos plaintes, nos souffrances auront leur jour de vengeance. (2 Thes 1 : 6-10)
Oppresseurs et méchants reverront les œuvres qui exaltaient leur prestance,
Et regretteront amèrement la publication universelle de leur impertinence.
Il en sera, selon les lois immuables qui gèrent la nature des semences :
Ceux qui ont fait le bien ressusciteront et auront la vie en abondance ;
Ceux qui ont fait le mal, iront en jugement avant la fin de leur existence.
Celui qui commence par l’épée de la maltraitance, finira par l’épée de la maltraitance.
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