Le mépris du taximètre au « Nom de Jésus »
Un homme, après avoir dévalisé une bijouterie, a choisi un taxi de passage ;
Portant sa précieuse valise, il imposa la direction en gardant son bagage.
Après avoir quitté la ville, ils s’engagèrent sur l’autoroute à vive allure ;
Son révolver au point, il cherchait une zone où il se perdrait dans la nature.
Le propriétaire de l’entreprise entre temps signala la disparition de ce chauffeur,
Comme pour un avion qui a perdu le contact avec la tour où sont les aiguilleurs.
Les hélicoptères de la police alertés, survolaient les routes sans les repérer ;
Après quelques centaines de kilomètres, juste avant un filtrage routier,
Le chauffeur profita pour réaliser quelques tonneaux sur le bas coté de la route ;
Après de grands fracas, la voiture s’immobilisa, ce qui alerta les agents du groupe.
Entourés d’hommes en armes, les deux passagers sortirent meurtris de la carcasse,
Mais le chauffeur « sauvé » dénonça son agresseur qui l’avait tenu sous sa menace.
Après leur arrestation, les policiers, emportèrent le décompte, le révolver et la valise.
Placé en garde à vue, le cambrioleur fut emprisonné, récupéré avec sa marchandise.
Après chaque cambriolage il disait « je suis sauvé », je ferai le tour du monde,
Et stockait dans sa cave les objets volés à des centaines de kilomètres à la ronde.
Son épouse était une des plus distinguées et ses deux fils étudiants en faculté.
Deux ans plus tard, il eu à comparaître pour plusieurs crimes et des bijoux volés ;
Les objets trouvés chez lui permirent à la justice d’identifier ses autres agressions.
Au grand étonnement des siens qui le vénéraient comme un père plein d’abnégation ;
Un ange dans sa contrée, courtois et plein d’humour, dévoué quand c’est nécessaire,
Il se faisait vampire, un tueur cagoulé sans scrupule qui emportait l’or des propriétaires.
Chargé, sourd au clic clac du taximètre, il ne tenait pas compte du droit des chauffeurs :
Salaire, consommation, risques de la profession, fatigue et stress de ce type de labeur.
Il s’appuyait sur son arme chargée pour les renvoyer à vide, sans parler de sa dette ;
Hors, la définition du droit des chauffeurs est surtout précisée par le taximètre.
Tout honnête citoyen voyageant reconnait ce droit, et s’en acquitte sans murmurer.
Un grabataire aveugle reconnait le droit des travailleurs qui viennent le soigner,
Et leur demande une déclaration légale des heures effectuées afin de les rémunérer.
Les chiens de garde reçoivent de la nourriture à satiété, sans obligation d’aboyer.
Il existe cependant, des chefs religieux qui affirment être « nés de nouveau », (2 Tim 3)
Ils clament très fort que leur obédience et leur message viennent du Dieu Très Haut,
Mais ne tiennent compte pour les bénévoles ni : des heures, des charges familiales,
Des kilomètres parcourus pour la cause, des privations de celui qui est en chômage,
Des obligations des époux et épouses chargés de pourvoir aux besoins de leur foyer,
De l’usure des véhicules personnels consacrés au transport divers, et aux intéressés.
Tout est arbitrairement accepté sous l’influence de cette arme : « le Saint Nom de Jésus »
Si une carrière religieuse est un parcours de A à Z, le divin taximètre fixera les sommes dues.
Si le Christ colonial que proclament ces orateurs, leur permet de violer le droit du travailleur,
Arrivés au poste de contrôle, ces « sauvés » avec leur butin seront face à un Dieu vengeur,
Qui dira : Malheur à celui qui a fait travailler son prochain sans lui donner de salaire. (Jér 22 :13)
Le vrai Seigneur, défenseurs des frustrés, celui qui est juste et droit, fera pour tous, l’inventaire ;
Il révélera le contenu de la valise, de la cave, et des coffres forts dissimulés sous la dalle. (Ez 28 :3-5)
Si la prédication du Nom de Jésus rapporte plus que le fouet des meurtriers sur le dos des esclaves,
C’est que : Stratégies, psychologie et théologie, s’associent pour réaliser des chiffres d’affaires.
Mais, le Dieu qui a créé l’homme et son cerveau, ne chiffrera t-il pas son avidité téméraire ?
Le taximètre des ordinateurs célestes, affichera devant la cours le total des profits malhonnêtes.
Si depuis l’Eden, le Nom de Dieu est associé aux meurtres et à toutes formes d’oppressions,
C’est par convoitise, fruit du mépris collectif du droit prescrit, comme obligatoire rémunération.
L’amour du prochain « bénévole » ne sera jamais une justice inférieure au principe du taximètre.
Le croyant juste est celui qui reconnait le droit, et dans la pratique se montre intègre. (Job 29 :14)
L’ordre divin à publier: Crie à plein gosier, ne te retiens pas, élève ta voix comme une trompette,
Et annonce à mon peuple ses iniquités… (Argent et biens obtenus par violation du droit), (Esa 58)
A la maison de Jacob ses péchés… (Car étant séduits, ils changeront les temps et la loi). (Dan 7 :25)
Si la justice et l’aumône sont la base de son trône, le profit injuste fera perdre la couronne. (2 Pier 2)
La justice et l’équité, un objectif céleste (Ps 97 : 2)
Jésus a invité des hommes intelligents à le suivre et vivre avec lui, trois ans et demi.
Certains, après le contact, auraient pu lui dire au revoir, retourner chez eux à tout moment,
Mettre fin à leur attachement pour reprendre leur liberté, leur profession,
La chaleur de leur vie familiale et religieuse, animée par des fêtes saisonnières.
Mais impossible, ils trouvaient en Jésus les perfections, disparues de la race humaine :
Son regard, ses paroles n’étaient pas des flatteries, mais la vérité agréable.
Chaque jour, les mystères et les interrogations de leur esprit étaient révélés.
Pierre pouvait retourner vers son épouse, apporter des vivres pour les siens,
Après quoi il retrouvait le groupe, heureux de continuer son stage et ses études.
Ils étaient convaincus, dès les premiers jours que Jésus lisait la pensée de tous les hommes,
Connaissait tout le mystère des émotions secrètes, et pouvait tout examiner et clarifier.
Sans aucun bien ni aucune richesse ou épargne, Jésus subvenait à leur besoin journalier.
La veille, il pouvait leur dire : Demain, mon père nous enverra de la nourriture…
A telle heure, vous recevrez le chargement du bourricot conduit par l’étranger…
Le passé et l’avenir étaient pour Jésus, un film connu sur des millions d’années.
Les Paroles prononcées par des prophètes depuis quatre mille ans, inconnues de tous,
Trouvaient leur accomplissement dans la programmation de son emploi de temps.
Jésus démasquait les ruses et les vols de Judas, sans toutefois le dévoiler publiquement.
Judas aimait Jésus pour sa confidentialité, mais il ne renonçait pas à sa secrète cupidité ;
Judas parvenait à la conclusion qu’il sort gagnant par l’augmentation de son épargne.
Pour les autres disciples, la responsabilité de gestionnaire du groupe confiée à Judas,
Lui attribuait une classification distinctive, une supériorité pastorale incomparable.
Par rapport à judas, ce trésorier comptable, tous se sentaient inférieurs... Hélas !
Mais la Grandeur et la gloire de Jésus se manifestaient par le principe de la sainte scène.
A chaque partage : repas, poisson, viande, fruits, argent, Jésus introduisait ce principe :
La répartition équitable vérifiée, avant de se servir en dernier, sans favoritisme.
Pour Jésus, son indignation se manifestait contre la gloutonnerie et les profitassions.
Une sainte équité et l’abnégation caractérisaient ses pensées, ses paroles et ses actes.
La puissance ensorcelante des libéralités financières n’avait aucun effet sur son esprit.
Par générosité, Dieu le Père fait don de son Fils en proposant ce modèle aux croyants.
Jésus dit : Je vous ai donné un exemple afin que vous fassiez comme moi j’ai fait.
Quelle puissance ? Transformer notre caractère de prédateur à l’image de son Fils !
De sorte que bientôt, le sceau du partage équitable soit apposé sur ceux qui croient.
Les religions avec leurs cargaisons de biens terrestres et leurs comptes bancaires,
Ont déshonoré le Nom de celui qui s’était fait homme pour donner, et non pour épargner ;
Au point que ceux qui prêchent se sentent obligés de dénoncer et renier toute obédience.
Ce qu’il faut à notre race perdue, c’est la justice dans le partage et l’équité dans la pensée.
Un Judas trésorier est une peste qui infecte toute doctrine ayant pour fin, l’épargne,
Alors que des millions d’êtres humains et leurs enfants meurent chaque jour de faim.
Il nous faut un Sauveur différent, capable de nous arracher de notre servitude amère,
Où des riches costumés déploient leur éloquence tout en exploitant les pauvres.
Il nous faut un Sauveur qui n’affute pas notre avidité de monnaie et des dons célestes,
Mais qui nous donne une équité dans la justice des rémunérations et dans le partage des biens.
Par la justice, si le bénévole a fait une heure d’activité, donnez lui de quoi acheter à manger…
Si le riche est heureux d’avoir trois repas, le bénévole soupire après du pain et de l’eau.
Celui qui est en Christ,(le vrai) est une nouvelle créature capable de pratiquer l’équité.
Les choses anciennes sont passées… La passion d’acquérir fait place à l’abnégation.
Le croyant reçoit le don de l’Esprit Saint pour administrer les biens, l’argent et les libéralités,
Comme le ferait son Maître qui, avant la croix a laissé son vêtement, seul bien aux romains,
Les violents pillards de la planète qui trouvaient leur jouissance dans la dépouille des peuples.
A la seconde résurrection, leur honte sera un gros butin, porté comme le petit d’un Kangourou.
Aujourd’hui, nous pouvons aspirer à cette justice dans les rémunérations des ouvriers de la vigne,
Cette équité salariale qui distingue le Dieu éternelle des gestionnaires avides de la terre.
Si le ciel ne peut apposer le sceau : « Justice et équité » sur chacune de nos acquisitions,
Notre vie chrétienne sera un rêve qui tourne au cauchemar des plus éprouvants.
Epargne- moi Seigneur, l’envoutement et la passion infernale de l’épargne !
A chaque nouvelle lune et à chaque Sabbat, je me prosternerai devant toi,
Recherchant le courage de vaincre les multiples tentations de la vie présente.