La drogue visible et invisible
La drogue est une illusion qui permet de fuir les rigueurs de la vie réelle.
Elle ouvre les portes du subconscient enténébré aux esprits rebelles,
Neutralise la pensée clairvoyante et soumet le cerveau à l’influence des anges,
Qui font planer dans un monde irréel où l’on expérimente la transe.
Les esprits subtilisent la pensée, puis font errer dans les « lieux célestes »,
Dans ce royaume où la paresse et l’oisiveté et le vice règnent en maîtres.
L’inaction et la rêverie réduisent le paresseux drogué à la mendicité.
Lorsqu’il atterrit, revenu de l’état hypnotique qui masquait la réalité,
Dévoré par la faim et le dénuement, il doit voler, piller pour vivre.
Comme un rat sortant de l’égout, affamé, le fugitif prétend être libre ;
Quand il aura trouvé une poubelle, il cherchera un reste de nourriture,
Parmi les détritus de « Babylone » et les entrailles de poissons en pourriture.
A son aspect, les passants actifs s’écartent et lui refusent une pièce,
Car l’argent entre ses mains souillées, renouvelle sa dépendance abjecte.
La fière et savante créature dont l’image honorait les parents et Dieu,
Devient poilue, ne se lave plus, et pue comme un clochard affreux.
La drogue avilit la raison, trouble l’esprit et neutralise tout dévouement,
Réduit à la bassesse le prestigieux et puissant cerveau en développement.
Devant ses ravages, les autorités se lèvent et emprisonnent les dealers,
Pourchassent les petits commerçants et liquident les impies producteurs ;
Des monstres sans humanité qui détruisent le psychisme pour de l’argent ;
Ils se distinguent par des parures d’or, enchaînés par le métal éclatant.
Pour le bilan et l’examen du film de la vie des drogués et des pécheurs,
Dieu a prévu la deuxième résurrection pour les faire revivre le déshonneur.
Tous reverront les crimes, les vols, l’argent accumulé suite aux transactions,
L’angoisse des parents misérables qui leur avaient donné une éducation.
Au jugement dernier, les perdus consternés retrouveront leurs expériences,
La honte éternelle de ceux qui, dans une sale monnaie, trouvaient jouissance.
Alors, se réveillera la conscience des ressuscités de tous les temps ;
Depuis ceux qui étaient sur des trônes, jusqu’aux pauvres mécréants.
Là se révélera l’identité de la drogue la plus séduisante qui ait existée.
Les ténèbres se réjouiront de la présence lamentable de l’humanité,
Car la drogue adaptée à l’intelligence universelle était la loi des acquisitions.
Gog et Magog réalisent que l’amour de l’argent était la grande obsession. (Jac 5 : 1-6)
Le maudit Mammon « crack » dont l’influence neutralisait les lois de Dieu,
Fut le mobile secret des gourous qui commercialisaient des dogmes mystérieux. (Jud 11-19)
Quel désappointement, quelle éternelle angoisse, quelle funeste déception !
Savoir que la gestion d’un centime, sans justice ni droiture est une rébellion,
Contre Dieu, le seul propriétaire, le seul législateur et le seul juge universel !
Que le bilan d’une vie est totalisé, scellé dans un dossier secret, immortel !
On entendra : « C’est trop tard… Je suis perdu… La marijuana m’a trompé »…
« Je suis perdu… Cet opium, Mammon, m’a tenu dans une illusion enchantée ».
Certains rois poilus diront : « Nous avons tué des millions, pillé leur patrimoine » !
Les gourous grogneront : « Nous avons accumulé Mammon, tels de cupides moines !
Le Dieu de la Bible que nous prêchions n’était pas le même que ce Dieu redoutable ;
Celui-ci dresse un tribunal pour examiner les possessions par la justice immuable.
Si je savais ces choses avant ma mort, je foulerais aux pieds le rusé Mammon !
Je ferais la bienfaisance, pour ne pas comparaître avec mes sales acquisitions !
Je distribuerais aux pauvres ces monstrueuses liasses aux chiffres maudits,
Dont les valeurs se sont arrêtées à la mort où elles ont été anéanties.
Mille ans après la fin, j’ai encore à justifier l’acquisition d’effrayants chiffres »…(Ap 20 :12)
Aujourd’hui, avant la tombe … J’aimerais être guéri de tout désir possessif !
Père Eternel ! Guéris mon âme de l’égocentrisme qui ensorcelle l’humanité ;
Ouvre mon cœur et mes mains pour ceux qui gémissent et meurent dans la pauvreté.
Fais naître en moi l’abnégation qui caractérisait les saints apôtres de l’Agneau.
Offre-moi la guérison des élus : l’intégrité, la justice et la droiture, éléments du sceau,
Sans lesquels mon destin sera ce que Dieu déplore, une éternelle lamentation.
Seul un pouvoir divin me fera descendre du train « fric » qui mène à la perdition.
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