Dès l'aube des temps, juste après le déluge de Noé
Se forma une civilisation dans la Chaldée.
Le Roi de ce pays, se faisant appeler « dieu soleil »,
Fut le premier des dictateurs à nul autre pareil.
Se faisant vénérer comme le Dieu éternel,
Il comptait élever son trône sur la tour de Babel ;
Mais le Créateur leur donna des langues différentes,
Dieu en fit une répartition mondiale divergente.
Ce roi, tombé à la guerre contre la puissance Egyptienne ;
Son peuple fit un deuil accompagné d’un jeûne annuel.
Tammuz fut le nouveau nom du défunt vaincu à la guerre. (1)
De là est née une coutume d’abstinence journalière.
Peu après, la Reine mit au monde son fils Apollon
Qui fut également nommé en hébreu Abadons. (2)
A cette fête de Noël le peuple offrit des sangliers, (3)
Les dévots mangeaient le sang des bêtes sacrifiées.
La reine décréta le mois suivant, premier de l’année.
Des réjouissances eurent lieux en l’honneur du nouveau né.
En souvenir du roi mort, les dévots coupèrent des sapins ;
Les bûches symbolisaient Baal dans un feu qui jamais ne s’éteint.
Ces sacrifices dans les places alimentaient le peuple en méchouis.
Le sang de porc réveille la puissance de la force qui détruit.
Les viandes impures et le sang, interdits en Israël,
Constituaient la consécration de ceux qui servent Azazel. (4)
Plus tard, l’astucieux Constantin , rejetant ces dieux païens,
Changea la Madone et son Fils par Marie et le sien.
Ainsi, Jésus enfant fut installé dans une fête babylonienne,
Embourbé dans tous les rites et les pratiques païennes.
Fêter à Noël la naissance de ce Roi dans une crèche,
C’est rendre hommage à Astarté qui en fit une fête.
Le message d’en haut ? Sortez de Babylone mon peuple…
Ne participez pas à ses péchés, afin d’éviter ses fléaux.
Car ses péchés se sont accumulés jusqu’au ciel… (5)
L’intelligence des surdoués n’échappe pas à l’avidité ;
Même par des branches desséchées, les peuples sont dépouillés.
Le Christ est profané par la commercialisation ;
Le capitalisme a embrouillé la pure adoration.
La chrétienté moderne qui prend le Nom de Dieu en vain,
Est celle qui fait de Dieu et son Fils une source de gain. (6)
Rhum, drogues, liqueurs fortes, tout interdit est à la mode,
Car ce jour est l’anniversaire du fils de Nemrod. (7)
Je désire, pourtant, fêter le fils ressuscité qui règne !
Qui nous a apporté une espérance qui nous imprègne.
Il revient bientôt, le Christ qui n’est pas né à Noël.
Celui que les apôtres appellent le Messie d’Israël.
Devant ce grand Juge s’enflammeront les cieux et la terre. (8)
Je veux fêter le retour du Saint, Sauveur de l’univers,
Qui nous sauve de la spirale où se perdent les pervers.
Les attractions pécuniaires souillent l’esprit du christianisme,
Au point que Christ est confondu avec le fétichisme. (9)
Jésus Christ aujourd’hui serait honoré par les chrétiens,
Tous présents au banquet où l’on pense à ceux qui ont faim ;
Où chacun apporte son sacrifice d’action de grâce,
L’aumône légale pour les affamés de toutes les races,
Et des cadeaux pour les petits qui croient en Jésus Christ.
Le bien s’amplifie quand la fraternité s’active pour le sacrifice.
(1) Ez 8. 14 ; (2) Ap 9. 11 ; (3) Es 66. 15-17 - 65. 1- 7 ; (4) Lév. 16. 8 ; (5) Ap 18. 4
(6) 2 Tm 3. 1-5 ; (7) Gn 10. 6-20 ; (8) 2 P 3. 10 ; (9) 2 P 2. 1- 10
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