Dans une séquence de film, un homme fuyait face à des cavaliers armés ;
En longeant une rivière dans la forêt, il ne trouvait nulle part où se cacher.
Placé face à un ours mort, couvert de mouches, il lui perça la poitrine…
Il avait juste une minute pour se camoufler avant les vengeurs du crime.
S’introduisant par les jambes dans les entrailles, en défiant la pestilence,
C’était la seule solution… Et elle lui semblait d’une extrême urgence…
Ses poursuivants passèrent près du cadavre en se bouchant le nez ;
Alors qu’il restait introuvable, tous s’éloignèrent de ces lieux empestés.
Quand, à la faveur de la nuit il sortira enfin des entrailles de la mort,
Comment survivra t-il aux germes pestilentiels introduis dans ses pores ?
Bien que ce soit du cinéma, science du mensonge identique à la vérité,
N’y a t- il pas une similitude avec le capitalisme produit par avidité ?
Vu d’en haut, certaines richesses acquises qui corroborent la carrière,
Ne sont-elles pas au regard de la justice universelle un refuge similaire ?
Lorsque les morts, sur l’ordre de Dieu, revivront par la résurrection,
N‘auront t-ils pas les « bactéries » des valeurs acquises par leurs actions ? (Ap 21 :7-8)
Depuis l’altération du fonctionnement des neurones résultant du péché en Eden,
La loi des acquisitions est le mobile de la violence inscrite dans nos gènes.
Mais d’en haut, où règne toutes les perfections et une harmonie céleste,
Les juges observateurs, déplorent cette prospérité qui nous empeste.
De la planète montent sans cesse les cris d’angoisses des mourants,
A l’ouïe desquelles les âmes célestes interrogent le Tout Puissant :
Jusques à quand, Maître Saint et Véritable, tarderas-tu à juger,
Et à tirer vengeance de notre sang sur les habitants de la terre ? (Ap 6 : 10)
Il y a un temps pour gagner, et pour se retrouver face aux chiffres d’affaires.
Toute acquisition qui n’est pas le produit honnête des jours de labeur,
Ou qui s’est formée à partir de la violation du droit des travailleurs ; (Jér 22 :13)
Toute acquisition militaire qui est le produit de l’extermination des peuples,
Ou obtenue par l’oppression des sans-salaires ou des bénévoles rendus aveugles ;
Toute acquisition illégale résultant de la diffusion de croyances religieuses, (Jac 5 :1-6)
Ou reçue pour transfert mais gardée pour assurer une destinée pompeuse ;
Toute acquisition obtenue en utilisant Dieu comme valeur commerciale,
Ou toute injustice par laquelle sont exploités des travailleurs misérables ;
Toute prospérité où est exclu le droit du Christ héritier, Prémices du Père,
Egalement, toute valeurs terrestres dépourvues du droit humanitaire. (De 27 : 19)
Toute prospérité qui est le fruit de la tromperie dans les liens d’une séduction,
Où la position, et parfois la sorcellerie utilisées, pour parvenir à la corruption.
Ce berceau en or, qui est le confort des gens aisés, distingués de la cours,
Considéré après la résurrection, peut être semblable au cadavre de l’ours.
Le Créateur est riche, mais pour donner, partager, ici-bas ce qu’il possède ;
Son amour est cette détermination à pourvoir et se donner sans réserve.
Les richesses de la création prouvent que la terre est un véritable paradis,
Transformé en enfer par des gloutons qui séquestrent tout par ineptie.
Si une théologie place les bergers dans un confort contraire aux lois d’en haut,
Tout comme le fuyard dans l’ours, ceux-là faussent l’image du Très Haut,
Au point que le mot religion éveille une répugnance suivie de répulsion,
Et le chercheur se perd dans des comparaisons confirmées par la paupérisation.
Admirons certains riches qui n’ont connu qu’une religion, le partage de leurs biens…
Admirons le vrai Sauveur, humilié, mais glorifié dans la gloire qui est sa bonté. (Jn 1 : 14)
Contemplons celui que Dieu a honoré en lui donnant le pouvoir de ressusciter.
Confions-nous dans le Christ qui s’est lancé sur le marché… Et se laisse vendre ;
Remettons-lui notre destinée… Au ciel, il a invité : Hénoch, Elie, Moïse à le rejoindre.
Sortons du cadavre de l’ours, de la puanteur des acquisitions et lavons-nous…
Les coffres forts d’aujourd’hui seront une peste lors du céleste rendez-vous. (Ap 20 :11-15)
Christ est le seul à pouvoir nous purifier de l’envoutement de la sirène « acquisition ».
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