Après une révolution politique, les super riches furent tous emprisonnés.
Jugés comme responsables directes de la dégénérescence des infortunés,
Ils furent accusés du plus grand des crimes : le capitalisme antisocial.
Dépouillés, ils furent couverts de blâme devant cet implacable tribunal.
Jugés indignes de la nationalité, ils furent soumis à un strict régime :
Chaque jour, un morceau de pain rassis jusqu’à expiration par la famine.
Abandonnés dans des prisons infectes, tous honteux, se remémorèrent
Les chefs d’accusations mis en exergue par les juges qui vengeaient la galère :
Les employés durement traités ; Les misérables licenciés sans grief ;
Les contrats de travail inspirés par l’esclavagisme ; Le favoritisme des chefs ;
L’absence de couverture sociale pour ceux qui sont au bas de l’échelle.
Les employés indésirables chassés, qui se nourrissent dans les poubelles ;
Les femmes qui se livrent à la prostitution comme moyen de survivre ;
Les désoeuvrés qui forment des gangs et dévalisent les commerces des villes.
Désastres attribués aux capitaux placés dans les banques de plusieurs pays ;
Et au train de vie de ces riches dont les noms se distinguent par Monsieur le X…
Placés brutalement dans les cachots de l’impuissance et de l’inaction,
Plusieurs ont compris la nocivité sociale de l’avarice dans la gestion.
Avoir faim en prison, permet de comprendre ce qu’est la rage de la faim.
Etre malade, fait subir les souffrances des êtres qui ne reçoivent pas de soins.
La terre tourne. Les oppresseurs de ce peuple, accusés de capitalisme,
Subissaient le sort imposé aux pauvres qui luttaient pour gagner des centimes.
Torturés par le froid et la faim, après avoir été arrachés de leur paradis,
Plusieurs moribonds réalisèrent qu’un seul bien est précieux : La vie !
Que les capitaux empestés détériorent directement le bien être de la société,
Et qu’une réforme agraire peut être nécessaire pour la collectivité.
Depuis l’Eden, nos parents, par convoitise firent un geste maladroit ;
Cette initiative fit sortir d’eux tout désir de vivre en respectant le droit.
La race humaine est perçue par le Créateur comme une famille divisée,
Où la violation du droit prescrit cause la mort des pauvres défavorisés.
Quand Adam et Eve leurrés, expérimentèrent cette nouvelle souillure,
L’égoïsme de Caïn se dressa contre Abel qui vivait par la justice et la droiture.
Le dixième de l’iniquité présente des chiffres qui étonnent les anges de la cité.
« Car ses péchés se sont accumulés jusqu’au ciel » ; Dieu totalise l’iniquité.
Les génies du cosmos, chargés de masquer la bonté du vrai Christ,
Font de la droiture destinée aux brebis, une manne pour engraisser les érudits.
Jésus, le Juge des nations, entrevoyant les bilans de l’expertise individuelle,
Dit : Quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il de la foi sur la terre ?
La révolution céleste est là, l’analyse mondiale des comptes face aux droits.
Le bilan déplorable est le péché d’omission qui résulte du libre choix.
Après l’examen des religieux d’Israël, Jésus leur reprocha : « Un seul est bon »
Quand le Fils de l’homme viendra dans sa Gloire, il jugera les nations…
« Toutes les fois que vous n’avez pas fait l’aumône aux plus petits de mes frères
C’est à moi que vous ne l’avez pas fait. Retirez-vous, ouvrier d’iniquité ! »
La libéralité séquestrée a produit un enfer pour les pauvres défavorisés.
Votre mépris du droit a causé la grande tribulation imposée aux affamés.
Christ dira à ceux qui seront à sa droite : Venez, vous qui êtes bénis de mon Père,
Prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde,
Car toutes mes Paroles sont favorables à ceux qui marchent dans la droiture.
Mes prémices ont soutenu les misérables victimes de la cruelle conjoncture.
Si sa gauche est la justice impartiale, sa droite est la vie par le droit social.
Je suis l’Eternel, je ne change pas. Le méchant comparaîtra avec son butin illégal.
Il sortira de la vase du capitalisme pour affronter la honte éternelle des perdus.
Le tribunal de la révolution céleste reconnaît par les chiffres l’oeuvre des élus.
Voici : Tu as été fidèle en peu de choses, dans la gestion des richesses injustes,
Viens, je te confierai beaucoup… Entre dans la joie de ton Maître…
Heureux ceux qui sont appelés aux réjouissances du festin des noces de l’Agneau.
Ils seront honorés sur cette table où tous mangeront en présence du Très Haut.
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