Les premiers rois se faisaient vénérer comme des dieux,
Se disaient propriétaires de toutes choses sous les cieux.
Semblables à des tornades, ils absorbaient les ressources,
Détruisaient ceux qui refusaient d’alimenter leur bourse.
Pour une poussière d’or et des terres qui semblent fertiles
Ces dieux faisaient massacrer des peuples qui vivaient tranquilles.
Ces tyrans bien vêtus avaient l’idéologie de l’aspirateur.
Amassaient des biens et saccageaient tout, des pôles à l’équateur.
La création buvait à longs traits le sang de leurs victimes,
Le Créateur gémissait devant l’ampleur de ces crimes.
De leur trône, ces rois invoquaient journellement leurs dieux,
En attendant l’arrivée du butin de leurs génocides odieux.
Leurs envoyés chargeaient de lourds chariots en bois,
Transportant les biens des peuples pillés par des tueurs « sans loi ».
Si le vrai Créateur n’est ni un « roi aspirateur », ni une « tornade »,
Où le trouver dans les sciences qui abondent chez les peuplades ?
Après avoir été plumé par ceux qui parlent du Sauveur,
Je poursuis avec persévérance le sentier des chercheurs.
J’ai cru à la puissante prédication d’un des envoyés,
Il guérissait par l’Esprit Saint plusieurs malades et handicapés,
Parlait des langues inconnues des hommes et bravait l’enfer,
Se disait envoyer du ciel, apôtre du Christ qui brise les fers.
Pourtant, si l’Esprit venait sur lui sous forme d’oiseau,
Il vendrait les photos de la colombe pour grossir son « magot ».
Après avoir exalté par la Bible le Sauveur magnifique,
Il se retira avec son gros pactole en supersonique.
Il disait : Dieu est amour, Jésus est le Sauveur admirable,
Mais buvait les dernières gouttes du sang des misérables.
Je cherche ce Dieu différent de celui des Pharaons intéressés ;
Celui dont les Paroles saintes sont comme une rosée.
Son amour désintéressé est semblable à une source dans le désert,
Désaltérant les voyageurs éprouvés par la sécheresse. (1)
Je cherche le Dieu de Moïse qui peut faire de moi un nuage
Versant sur les êtres assoiffés l’indispensable breuvage.
Je ne désire être ni un être « aspirateur » aux entrailles chargées,
De poussière d’or et d’argent venant des âmes dépouillées.
Ni un orateur « tornade » qui absorbe les ressources des terriens,
Mais ne peut rien garder dans son gigantesque intestin.
Je désire être recréé à l’image du Christ le bienfaiteur,
Qui, en compagnie des mendiants trouvait son bonheur.
Les malades et infirmes guéris lui apportaient une émotion,
Différente de la joie machiavélique que procurent les acquisitions.
Avant son retour comme juge des nations, Dieu s’inquiète,
Mais sa Parole, indique les caractéristiques des âmes prêtes,
Qui, comme Moïse, ont fui les pyramides et les trésors de l’Egypte.
Qui de nous pourra rester auprès d’un feu dévorant ?
Qui de nous pourra rester auprès de flammes éternelles ?
Celui qui marche en pratiquant la justice,
Et qui parle selon la droiture sociale,
Qui méprise un gain obtenu par abus de confiance,
Qui n’accepte pas de pot de vin, ni de favoritisme,
Qui ferme l’oreille pour ne pas entendre des propos sanguinaires ;
Et se bande les yeux pour ne pas voir le mal.
Celui-là habitera dans les lieux élevés.
Des rochers fortifiés seront sa retraite, (pendant la détresse) ;
Du pain lui sera donné, de l’eau lui sera assurée. (2)
(1) Esaïe 35 : 1-7 ; (2) Esaïe 33 : 14-16
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