Ce qui arriva du temps de Noé, arrivera de même au jour du Fils
de l’Homme ; Les hommes mangeaient, buvaient, se mariaient
et mariaient leurs enfants jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ;
Ils ne se doutèrent de Rien ; Alors, le déluge vint et les fit tous périr.
(1) Les enfants d’Adam avaient une longévité incomparable ;
Encore semblables à Dieu, toute l’humanité était admirable.
Nos ancêtres, à la stature géante vivaient près de mille ans.
Mais le souvenir du paradis perdu révoltait tous ces gens.
Leur violence se manifestait par le rejet des droits prescrits ;
Ils recherchaient le profit en administrant le cheptel sans prémices.
Or, défier la Loi consiste à entrer en guerre contre le Créateur.
Sans le sang expiatoire, on fait régner les esprits corrupteurs.
Ils n’étaient pas tous des tueurs, mais méprisaient tous le droit social,
Se faisaient un honneur de méconnaître cette libéralité légale.
Or, les anges mauvais dominent tout cœur avide et méchant,
Où l’intelligence se dévoue, toujours dans le but de sortir gagnant.
Supposons des familles réunies pour le sacrifice mensuel des prémices ;
Des paroles et des prières se succèdent jusqu’à la tombée de la nuit ;
Puis, les officiels se retirent, emportant les meilleures parties,
Laissant aux adorateurs affamés, les pattes, les têtes et les tripes.
L’image du Créateur transmise par ces premiers sacrificateurs
Répugnait les anges chargés de filmer l’oeuvre de ces profiteurs.
Ce qui arriva du temps de Noé est la victoire de l’égoïsme,
Qui semblait plus avantageux que de faire preuve d’altruisme.
Méconnaître sciemment le droit prescrit dans toute valeur créée,
Est la science du mal que Dieu a qualifié de méchanceté.
C’est aussi l’une des subtiles acquisitions appelée abomination.
A Noé, qui n’est pas tombé dans ce piège, fut donnée la création.
Ce qui arriva du temps de Sodome, arrivera de même…
Voici quel a été le crime de Sodome, elle vivait dans l’abondance,
Mais ne soutenait pas la main du malheureux et de l’indigent. (2)
Gagnée par l’avarice, elle faisait de ses serviteurs, des mendiants.
La richesse pourrie est celle qui incube la rétention de l’iniquité.
L’or dont se parent les dealers révèle la ruine mentale des initiés.
La rouille qui témoignera un jour contre les envoûtés du butin,
Est la publication universelle du total terrifiant des iniques gains.
Par stratégie, l’orateur dénonce les contre natures exterminés,
Alors que son crime siège dans la gestion où la justice est profanée.
Si le tronc aux pieds de l’idole indique une poupée qui réclame l’obole,
La sainteté du plâtre inanimé en ferait un distributeur d’aumône.
Il sera, un jour, prouvé par le divin tribunal qui juge la terre,
Que le diagramme de l’égoïsme fixera la honte du chiffre d’affaire.
L’oeuvre de l’Esprit Saint est la science qui rétablira le droit,
Et replacera dans le subconscient, le respect de la Sainte Loi.
La puissance de la régénération opérera dans le christianisme,
Quand les ressources légales auront une répartition légitime.
La pratique de la divine justice ne sera jamais un don gratifié,
Mais le constat céleste d’une gestion individuelle purifiée.
La droiture sociale, sera la règle horizontale de cette gestion.
Et la justice, le niveau qui contrôlera l’équilibre de l’abnégation. (3)
« Ce qui est arrivé du temps de Noé, arrivera de même »…
Car chaque acteur réalise son film en épargnant les biens du domaine.
Mais, 144000 prémices qui sont les térébinthes de la justice
Porteront le sceau et seront gardés par les anges de la milice.
Alors, paraîtra le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs,
Qui enlèvera de la mondiale fournaise ses élus vainqueurs.
Que sert-il à un gourou de gagner l’argent du monde s’il perd son âme ?
Quelle sale monnaie donnerait un homme en échange de son âme ?
(1) Luc 17 : 26-30 ; (2) Ez 16 : 49 ; (3) Esa 28 : 17
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