Songes et visions
Cette Parole des saintes écritures tirées de la Bible, version « Louis Segond » nous concerne tous :
Dans les derniers jours, dit Dieu, je répandrai mon Esprit sur toute chair ;
Vos fils et vos filles prophétiseront, vos jeunes gens auront des visions, et vos vieillards auront des songes. Actes 2 :17
En effets, j’ai eu quelques songes significatifs depuis mon adolescence. Je pourrais, aujourd’hui en relater plusieurs. Par des songes nocturnes, Dieu réveille la conscience endormie et améliore la perception spirituelle. (Job 33 :14-18)
Si notre objectif est de saisir la pensée de Dieu, comme faisaient les prophètes de la Bible, il est écrit :
Autant les cieux sont élevés au dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au dessus de vos voies et mes pensées au dessus de vos pensées. (Esaïe 55 :9)
Ceci peut être interprété ainsi : Tout ce que je crois, ce que je pense et ce que j’écris, est infiniment plus insignifiant que la science de la pensée divine qui sera communiquée au monde, à la fin des temps. (Eph 3 : 8-10). Pourquoi ? Parce que là où Dieu cherche à donner, je cherche à recevoir. Là où il cherche à ennoblir, je cherche à appauvrir. Les gens pauvres qu’il désire habiller, je cherche comment les dépouiller. Mon intelligence fonctionne d’après les mêmes lois que celles de la jungle. Je préfère croire que je pourrai choisir un vêtement de justice dans un « arbre de Noël dogmatique», plutôt que de renoncer à mes veaux d’or qui me privent de vêtements célestes.
Mais, fort heureusement, c’est possible que mon intelligence soit rééduquée. (Psaumes 18 : 8-12)
Voici un récit de trois des songes qui sont à la base de l’interprétation biblique ainsi que les thèmes de réflexion proposés :
En 2003, j’étais en poste dans une des églises protestantes. Les dirigeants m’avaient confié la responsabilité de promouvoir l’œuvre de la bienfaisance. Afin de mieux comprendre le rôle qui m’était attribué, je me suis particulièrement intéressé à la lecture d’un livre qui s’intitule « Ministère de la Bienfaisance », écrit par Hellen White, Edition Vie et Santé ».
L’auteur, dans l’un des chapitres, soulignait que dans les lois du Deutéronome, Dieu demandait à son peuple de mettre à part, individuellement, une seconde dîme pour la bienfaisance que Jésus désigne par le mot aumône. (Mat 6)
Bien que j’aie déjà lu plusieurs chapitres de ce livre durant les années qui ont précédé cette relecture, mon attention n’avait jamais été retenue par cette déclaration. Après avoir contrôlé ce que prescrit la loi dans le livre du Deutéronome, notamment au chapitre 26, je me suis rendu compte que c’était exact, mais passé sous silence dans les enseignements des prédicateurs entendus pendant les trente trois ans qui ont précédés.
Ce même jour, j’ai adressé à Dieu une prière, déplorant mon aveuglement et le suppliant pour que je reçoive des lumières complémentaires sur mon devoir face à cette nouvelle compréhension des exigences de sa loi.
Cette même nuit, j’ai eu un songe, dans lequel j’étudiais les écritures au moyen d’un guide qui est un manuel d’étude quotidienne de la Bible.
Le théologien qui a rédigé cette étude, présentait une analyse des textes du livre écrit par le prophète Esaïe, en rapport avec le pentateuque.
Le commentaire disait : Il y a principalement deux commandements : Tu Aimeras l’Eternel ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée et de toute ta force. Le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
Il y a deux sacrifices de justice prescrits par la loi : La dîme prémices consacrée à l’Eternel, et la dîme sociale consacrée à la bienfaisance. Elle constituait le droit de l’étranger, l’orphelin et la veuve. Dans la Nouvelle Alliance, c’est le droit des nécessiteux.
Il y a deux colonnes dans Deutéronome 28 : Celle des bénédictions et celle des malédictions.
Dieu respecte la liberté des habitants de la terre, et ne classe personne dans l’une ou l’autre des colonnes. Chacun se place en fonction de son libre choix et de ses pratiques en rapport avec l’obéissance ou la désobéissance.
En sortant du sommeil, j’éprouvais une grande reconnaissance envers Dieu, mais j’étais préoccupé par ces questions : Comment un homme pécheur qui est moins qu’une fine poussière dans ce vaste univers, peut-il adresser une prière au Créateur, et recevoir une réponse immédiate, précise et complète ? Comment n’ai-je pas compris ces choses simples, pendant les 33 ans d’étude et d’enseignement de la Bible qui ont précédé cette merveilleuse découverte ?
Je me suis alors, mis en prière, suppliant Dieu de me donner la force de pratiquer ces lois, pendant les quelques années qu’il me reste à vivre.
Une année plus tard, ce commentaire du livre du prophète Esaïe fut proposé à mon église, sur ce manuel comme sujet d’étude quotidienne, mais avec un autre développement théologique. Si chaque étudiant de la Bible et chaque théologien possède une faculté qui lui est propre de comprendre et d’interpréter les Ecritures Saintes, ceci ne diminue pas la responsabilité de l’écrivain face au Créateur.
(2)
En 2008, j’ai eu un autre songe dans lequel, un homme inconnu me disait :
Vous interprété mal la Parole de Dieu.
Le regardant d’un air interrogatif, il reprit :
Vous interprété faussement les deux premiers versets du chapitre 56 du prophète Esaïe… Il est écrit : Ainsi parle l’Eternel :
Observez ce qui est droit… C’est la pratique de la dîme sociale.
Pratiquez ce qui est juste… C’est le droit spirituel, consacré à l’Eternel, en rapport avec la loi des prémices.
Heureux l’homme qui fait cela, qui pratique ces commandements et le fils de l’homme qui y demeure ferme dans ces pratiques. Et troisièmement :
Heureux celui qui garde le Sabbat pour ne point le profaner, et veillant sur sa main pour ne commettre aucun mal…
Sorti du sommeil, j’ai relu ce texte et j’ai compris que je mettais ces deux versets en rapport avec le Sabbat, ce qui, dans ma conscience, supprimait ces deux commandements qui prescrivent le droit du prochain placé ici en ordre de priorité, par rapport au droit légal de Dieu.
C’est l’un des songes qui confirment les déclarations écrites que j’avais lu lors du premier songe.
(3)
En 2009, dans un songe, alors que je lisais ma Bible, un homme s’est présenté à moi et m’a dit : Comprenez-vous le premier verset du chapitre 12 du livre de Daniel ?
Je lui ai récité ces Paroles que je connais bien de mémoire :
« En ce temps là se lèvera Michaël, le grand chef, le défenseur des enfants de ton peuple ; et ce sera une époque de détresse telle qu’il n’y en a point eu depuis que les nations existent jusqu’à cette époque. En ce temps-là, ceux de ton peuple qui seront trouvés inscrits dans le livre seront sauvés ».
Il m’a demandé ce que cela veut dire.
J’ai répondu qu’il y aura une guerre mondiale ainsi que des catastrophes naturelles qui vont provoquer une grande détresse pour les habitants de la terre.
Il me reprit en ces termes : Ce n’est pas tout : Ceci veut aussi dire que celui qui ferme son oreille au cri du pauvre criera lui-même et n’aura point de réponse. Proverbes 20 :13
Les croyants qui ne nourrissent pas les affamés par le moyen de l’aumône, pendant les temps d’abondance ne recevront pas de nourriture pendant le temps de détresse.
Ce songe apporte une lumière complémentaire aux paroles de Daniel, mais aussi un avertissement contre l’indifférence humaine face aux exigences charitables du deuxième commandement de la sainte loi.
Commenter cet article