Acan a terminé son ministère sous un monceau de pierres.
Combattant de l’Eternel, il se montrait vaillant à la guerre.
Voyant un beau manteau de Schinéar, de l’argent et de l’or,
Il perdit son contrôle et jugea bon de voler ce trésor.
Choisissant comme banque le sol de sa tente, il cacha son butin. (1)
Or le Seigneur avait dévoué par interdit tous les biens.
L’interdit étant placé sur tout ce qui est consacré,
Cette profanation défiait le décret du chef Josué.
L’autre personnage méprisé était l’Eternel des Armées.
Sa colère se déchaîne quand sa sainte loi est méprisée.
Gagner ou perdre la vie, est lié au respect du sacré.
La vie et la mort découlent des lois qui fixent notre destinée.
Quand notre race, vendue en Eden fut plongée dans le malheur,
Dieu a offert son Fils comme prémices pour sauver des pécheurs.
Sont dévoués par interdit les« prémices » des biens de la terre. (2)
La pratique de ce droit nous a été acquise au calvaire.
Banni par envie, il nous est proposée par l’auteur de la vie :
« Honore l’Eternel avec les prémices de tout ton revenu,
Tes greniers seront remplis d’abondance et tes cuves de moût ». (3)
La loi des prémices fait régner le Christ partout et en tous.
Est aussi dévoué par interdit le dixième prescrit aux indigents. (4)
Cette dîme est consacrée aux pauvres comme droit social permanent.
Destinée aux affamés, elle est une juste libéralité.
Cette droiture verserait un flot de bénédiction sur l’humanité.
De l’Eden vient le désir de la profanation du sacré.
La méconnaissance des dixièmes consacrés est une iniquité.
L’abomination est le bénéfice acquis par violation du droit.
La mort est la liberté de méconnaître la vie en rapport avec la loi ;
Elle prescrit la justice par le sacrifice dans toute la création.
Toute valeur sans justice sera vouée à l’extermination.
Si la manipulation de l’atome détruit la vie première,
La profanation du sacré exterminera la deuxième.
Ici se trouve la source du mal, la réaction en chaîne,
La perversion de l’âme contre laquelle la justice se déchaîne.
Sans le respect du sacré, le fabuleux compte bancaire
Révèlera un jour, une cupidité opiniâtre du caractère.
Tel un vampire nocturne qui se rassasie du sang des fauves,
Sera le riche insatiable qui a méprisé le droit des pauvres.
Par Lui, comme un linceul, s’est répandue une souffrance mondiale ;
La misère, la famine, fruits de la suppression du droit social.
Dieu ouvrira toutes grandes les portes de la cité céleste,
A ceux qui pratiquent le respect du droit dans les biens terrestres.
En consommant le fruit de l’arbre dévoué par interdit,
Adam et Eve ont été privés de l’accès à l’arbre de Vie.
En gardant pour notre usage le droit prescrit qu’est l’aumône,
Nous faisons revivre les causes de la mort du Fils de l’homme.
Jésus n’a pas versé son sang pour sauver le capitalisme.
La commercialisation des valeurs consacrées est un crime. (5)
Par sa grâce nous accéderons à la pratique des œuvres bonnes,
En administrant nos possessions selon la justice et l’aumône.
« Je ne désire pas la mort de celui qui meure, dit l’Eternel.
Si le méchant revient de tous les péchés qu’il a commis »,
S’il rejette le gain obtenu par violation du droit prescrit ;
« S’il observe toutes mes lois, pratique la droiture (sociale)
Et la justice, il vivra et ne mourra pas.
Car, je ne désire pas la mort de celui qui meurt, dit l’Eternel ». (6)
(1) Jos 7 ; (2) 1 Co 15. 22, 23 ; (3) Pr 3. 8-10 ; (4) 2 Co 8-9 ; (5) Ez. 16. 49- 50 ; (6) Ez 18. 21-32 - 33. 10-20
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